Bernisch-Kantonales Schwingfest (FĂȘte cantonale bernoise de lutte suisse)
La lutte suisse est lâadaptation helvĂšte de la lutte et le sport national de la ConfĂ©dĂ©ration. Câest un sport fortement enracinĂ© dans la rĂ©gion de Berne. La plus grande fĂȘte de lutte du canton â la FĂȘte cantonale bernoise de lutte suisse â continue dâattirer lâattention de la population.
De la sciure, des « Zwilchhosen » (pantalons de lutte) et souvent des chemises edelweiss traditionnelles â tout cela fait partie intĂ©grante dâune fĂȘte de lutte. Ce sport, qui oppose deux « mĂ©chants » (câest ainsi quâon appelle les meilleurs lutteurs) dans lâarĂšne, est considĂ©rĂ© comme LE sport national suisse, devant le hornuss et le lancer de pierre. Les athlĂštes se mesurent lors de fĂȘtes de lutte organisĂ©es rĂ©guliĂšrement. Les meilleurs dâentre eux reçoivent une couronne de feuilles de chĂȘne et peuvent ensuite se targuer dâĂȘtre des « Kranzschwinger:innen ».
Ce sport, qui oppose deux « mĂ©chants » dans lâarĂšne, est considĂ©rĂ© comme LE sport national suisse, devant le hornuss et le lancer de pierre.
La FĂȘte fĂ©dĂ©rale de lutte, qui a lieu tous les trois ans, la FĂȘte dâUnspunnen et la Kilchberger Schwinget, qui nâont lieu toutes deux que tous les six ans, sont dâune grande importance Ă lâĂ©chelle nationale. Celui qui remporte les trois compĂ©titions au cours de sa carriĂšre obtient ce que lâon appelle le « grand chelem de la lutte » â ce que seuls deux « mĂ©chants » ont rĂ©ussi Ă faire jusquâĂ prĂ©sent : Jörg Abderhalden, originaire du Toggenburg, et le Bernois Christian « Chrigu » Stucki.
Lutte féminine
Lâhistoire de la lutte fĂ©minine est un peu plus rĂ©cente que celle de son pendant masculin â ce nâest quâen 1980 que la premiĂšre fĂȘte de lutte fĂ©minine a eu lieu Ă Aeschi prĂšs de Spiez. La section fĂ©minine de ce sport national connaĂźt actuellement un essor. De plus en plus de filles et de jeunes femmes choisissent de pratiquer la lutte â la section jeunesse reprĂ©sente actuellement deux tiers des membres de lâAssociation fĂ©dĂ©rale de lutte suisse fĂ©minine. Contrairement aux hommes, la reine de la lutte est Ă©lue chaque annĂ©e et lĂ aussi, ce sont des Bernoises, comme Diana Fankhauser, Angela Riesen et Melissa Klossner, qui font partie des meilleures.
Tradition de la lutte dans le canton de Berne
La lutte est un sport fortement ancrĂ© dans le canton de Berne â rien dâĂ©tonnant Ă cela, câest sur la Unspunnenmatte dâInterlaken que la lutte a Ă©tĂ© Ă©voquĂ©e pour la premiĂšre fois dans lâhistoire en 1805. Bien que lâon puisse supposer que les dĂ©buts de ce sport national suisse remontent Ă bien plus loin, câest un point essentiel de lâhistoire de la lutte qui a eu lieu dans le canton de Berne.
La grande popularitĂ© de la lutte Ă Berne est certainement aussi due aux nombreux lutteurs forts. Curdin Orlik, Matthias Glarner, Kilian Wenger, Matthias Sempach, Adrian Walther et Fabian Staudenmann ne sont que quelques-uns des nombreux talents qui foulent la sciure pour lâAssociation cantonale bernoise de lutte suisse. Avec une telle densitĂ© de lutteurs de haut niveau, il nâest pas surprenant que les Bernois triomphent rĂ©guliĂšrement lors des fĂȘtes fĂ©dĂ©rales de lutte â Ă titre dâexemple, entre 2010 et 2019, le titre de roi de la lutte a toujours Ă©tĂ© remportĂ© par un « mĂ©chant » Bernois.
Une tradition vivante
La FĂȘte cantonale bernoise de lutte suisse, qui a lieu chaque annĂ©e, est considĂ©rĂ©e comme lâĂ©vĂ©nement phare du calendrier de lutte bernois, attirant chaque annĂ©e plusieurs milliers de spectateurs. Câest lĂ que le matador cantonal est Ă©lu. Par exemple, la FĂȘte cantonale bernoise de lutte 2022 qui a eu lieu Ă Thoune a rassemblĂ© plus de 10 000 fans de lutte.
Aller voir une fĂȘte cantonale bernoise de lutte ou une fĂȘte plus petite vaut certainement la peine si lâon sâintĂ©resse au sport, aux coutumes ou aux fĂȘtes populaires. Ainsi, il est possible de se rendre compte directement sur place de ce quâest cette tradition vivante.
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