Nos adresses préférées dans les quartiers de Berne

Envie d’essayer autre chose que la cuisine indienne, italienne et suisse ? Dans ce cas, nous vous recommandons vivement de faire un détour par Wabern. C’est là, juste à côté du terminus du tram numéro 9 en direction de Wabern, que vous attendent des délices de la cuisine afghane au restaurant Zamarod. Difficile de dire quel est le meilleur plat de la carte, car tous les menus sont de grande qualité et offrent une expérience gustative inédite. Mais si vous adhérez au proverbe « On mange aussi avec les yeux », il vaut mieux commander le riz coloré en vert – beau à voir et délicieux ! Si vous n’arrivez pas à vous décider, le mieux est de demander brièvement conseil au personnel qui est très prévenant. Remarque : Zamarod signifie « émeraude » en afghan – une pierre précieuse verte étincelante, tout comme le décor de bon goût du restaurant.

Trinquer avec un verre de vin naturel dans une ambiance italienne ou savourer un café, éventuellement en compagnie d’une famille de cygnes – toujours avec vue sur un lac. C’est tentant, mais tout cela en plein cœur de Berne ? C’est quasi impossible ! Mais si, le Caffè Bar Riva le fait. L’établissement situé dans un cadre idyllique sert toute la journée de quoi réchauffer le cœur (et l’estomac) – tout en accordant une grande importance à la collaboration avec les petites entreprises locales. Ainsi, les grains de café pour le doppio sont torréfiés dans l’Emmental, les piadinas au levain sont préparés à la main de A à Z dans le Breitsch (quartier Breitenrain) et la sélection de vins provient directement du vignoble Wyssloch du coin. Outre les délices culinaires, le Riva propose également des activités variées. Que diriez-vous par exemple d’un petit concert ou d’une leçon de yoga directement au bord du lac ?

Enthousiasme, créativité et produits de qualité – Le « noy » au Breitsch (Breitenrain), c’est tellement plus que du café (même si celui-ci est excellent). Ainsi, ce café met un point d’honneur à cultiver l’apéro. En plus d’un choix considérable de boissons apéritives, de délicieuses planchettes (également végétariennes) sont à la carte et, tous les premiers vendredis du mois, l’« apericena » associe l’apéro au dîner (cena). À propos d’événements : une fois par mois, les cellules grises sont mises à l’épreuve lors du quiz du pub. Et la saveur du café est également au cœur d’un événement noy. Ainsi, il est notamment possible d’apprendre le latte art lors d’un cours de barista donné par des professionnels. Conseil : il est possible d’acheter les tasses en terre cuite stylées immédiatement après avoir dégusté le café afin de mettre un peu de feeling noy chez vous.

Le Zar-Bar est peut-être le plus petit bar de la ville et sans doute aussi le plus confortable. Il se situe dans le quartier Mattenhof, près de la station de tram Cäcilienstrasse en direction de Fischermätteli. Aucune excuse donc, si vous partez du centre pour vous rendre au sud-ouest de la ville, de ne pas s’arrêter au Zar-Bar. Mais qui voudrait manquer ça, quand on sait qu’on peut y déguster la meilleure White Russian à des kilomètres à la ronde ? Personne ! Big Lebowski y prendrait en tout cas grand plaisir. Et la délicieuse planchette apéro composée de fromages régionaux et de viande séchée ainsi que le brunch du samedi valent aussi leur pesant d’or. De plus, le Zar-Bar n’est pas trop petit pour accueillir des événements : tournois de jass, speed datings, élections du Conseil fédéral, concerts, dégustations, il y a de la place pour tout. Les amateurs de bars dans la vieille ville ne seront pas déçus.

Là où autrefois résidait le prêtre, un petit local a aujourd’hui vu le jour. Avec son café bio et son assortiment local de bières, de vins et de gourmandises (issues parfois même du jardin), la carte du Altes Pfarrhaus est petite, mais raffinée. L’Altes Pfarrhaus accorde beaucoup de place au repas le plus important de la journée, le « Zmorge » (petit déjeuner). Ainsi, il ne propose pas seulement le petit déjeuner le week-end, mais tous les jours. Durant l’été, il est agréable de « lézarder » sur la terrasse ou le soir, de se raconter des histoires autour du brasero. Quand les températures descendent, la cheminée est allumée pour se réchauffer à l’intérieur. Près du feu crépitant, il est bon de lire son livre préféré tout en dégustant une tasse de thé.

Bien plus qu’une idée : il y a une dizaine d’années, quelques trentenaires firent l’expérience de produire leur propre bière dans leur garage. Devant le succès rencontré, ils prirent marteaux et burins et transformèrent une ancienne pharmacie du Breitsch en un Beiz (bar) plutôt cool. Dans la brasserie à l’arrière, prénommée Garage en hommage aux débuts, les brasseurs bricolent de nouvelles créations comme avant, loin des méthodes traditionnelles. Et devant, dans le bar, l’assortiment de bières change régulièrement. Si vous voulez savoir quelles créations sont actuellement à la carte, passez donc voir au Barbière. Le midi, plusieurs plats sont proposés au menu ainsi que des pâtes, le soir les petites salades ou planches apéritives peuvent rassasier les (petites) faims.

L’odeur du cuir s’est envolée depuis longtemps. Mais le nom de cet établissement rappelle encore l’activité de cet ancien atelier (Sattler signifie sellier) au 15a de la Mittelstrasse. Aujourd’hui, ça sent les paninis chauds et l’espresso au Caffè Bar Sattler. Le week-end, vous pouvez vous y rendre pour le brunch et goûter aux légendaires Sattlerbrote qui sont des variantes du sandwich club bien plus croustillantes et originales. Qui sont les habitués du Sattler ? Des jeunes et des moins jeunes, des étudiants et des habitants du quartier, de la famille et des amis, tout le monde en somme, qui se rencontrent non seulement dans l’ambiance cosy du petit local, mais aussi sur la terrasse ou sur le muret devant. De toute évidence, le Sattler apporte au quartier Länggasse une charmante touche d’Italie, d’autant plus qu’il partage l’adresse avec la plus vieille filiale de Berne de Gelateria di Berna.

Ici, l’or est dans la bouche : le café Apfelgold au bout du quartier Länggasse est un paradis pour tous ceux qui apprécient un bon morceau de gâteau avec leur café ou leur thé. Et « bon » est encore bien loin de la réalité, car les petits trésors sucrés telles les tartes aux amandes et crème caramel et les tartelettes au chocolat ou au citron à la française sont addictifs et vous comblent de bonheur. Pour contraster avec les tentations sucrées, la carte des boissons propose plus de dix cidres de différents producteurs suisses. Parmi eux figure le cidre maison « Edition Apfelgold » pressé à base des variétés de pommes Boskoop, Surgrauech, Rose de Berne et Bohnapfel.

Tous les quartiers n’ont pas un bistrot avec un nom qui « sonne » aussi bien (musique). Le Musigbistrot est depuis longtemps une institution dans le quartier Monbijou. Lorsqu’il a ouvert ses portes en 1992, allier gastronomie et culture dans un bar de quartier était encore un concept relativement nouveau. Depuis, des manifestations y ont régulièrement lieu, comme des concerts de tous styles, des lectures et du slam (poésie). Le Musigbistrot a aussi une cuisine très variée à offrir : des spécialités du monde entier attire une fidèle communauté de fans. On vous met l’eau à la bouche ? Samosas indiens, cevapcici bosniaques, curry de poulet thaïlandais ou la mousse au Toblérone sont quelques délicieuses raisons pour lesquelles on part en expédition au quartier Monbijou. Et pour compléter le tout, profitez d’un bon concert en guise de dessert.

Pour voir du théâtre, dîner ou simplement aller boire un verre : le Beizli situé dans les Vidmarhallen, géré du reste par les mêmes personnes qui tiennent entre autres le Restaurant Du Nord et le Marzer, offre pour chaque occasion le plat et la boisson adaptés. On y trouve un large choix de bières spéciales issues des microbrasseries régionales ainsi que des perles soigneusement sélectionnées de la cave Weinerlei. Un concept original pour le midi : si vous ne voulez pas réfléchir pendant des heures, prenez la « carte blanche », un plat surprise vous sera servi illico presto. Bien sûr, vous pouvez aussi faire votre choix sur la carte, tout comme le soir. Si vous en avez l’envie, l’humeur et le temps, on vous conseille de prendre le menu dégustation composé de cinq ou six plats. Vous serez ensuite prêt à apprécier un spectacle.

Au Café Kairo, la qualité n’est pas que dans l’assiette, elle est dans aussi dans le verre. Le choix de bières non filtrées est petit, mais a toujours été ciblé : ce bar culturel très prisé propose depuis son ouverture en 1998 des produits issus des microbrasseries suisses, encore très peu connues avant l’essor des bières artisanales il y a quelques années. Dans la cuisine plutôt orientée bio, on retrouve des ingrédients et des produits de partenaires et fournisseurs de confiance des environs. Le hamburger et l’assiette de falafels sont connus à des kilomètres à la ronde. On ne peut dire lequel est le meilleur...mieux vaut venir une fois goûter les deux. Ou encore mieux, plusieurs fois. Et pour les événements, c’est la même chose : quelques musiciens ou groupes ont vu leur carrière démarrer dans la cave du Café Kairo du quartier Lorraine et y reviennent avec plaisir.

On ne se rend pas vraiment au Zoo Bar pour voir des animaux, mais plutôt pour boire de la bière. L’assortiment comprend une douzaine de bières environ proposées de manière régulière,que viennent compléter des bières locales et régionales soigneusement sélectionnées. Au programme du Zoo, différents événements, parmi lesquels le très populaire Quizzy Thursday et des concerts live. Par ailleurs : C’est Bilal Erdogan et ses collègues qui tiennent ce bar de la Lorrainestrasse. Bilal, fondateur du service de livraison de boissons Bierexpress a ainsi réalisé un vieux rêve. Et l’été, ce bar permet de faire une pause sur le chemin du retour : l’endroit est en effet idéalement situé pour boire une deuxième bière rafraîchissante en revenant de la piscine de Lorraine !