Bien plus qu’un simple salon – la nouvelle Festhalle comme lieu de rencontre

Nous avons encore du pain sur la planche, mais l’enthousiasme l’emporte largement. Nous avons toutes et tous des étoiles plein les yeux en pensant à l’ouverture – c’est un moment que nous attendons avec beaucoup d’impatience. Personnellement, je suis pleinement mobilisée par les préparatifs de l’ouverture officielle de la BEA, puisque la Festhalle en fait déjà partie cette année – dans le cadre de la plus grande foire grand public de Suisse. À cela s’ajoute le relancement du nouveau site web. Alors oui, il m’arrive encore de passer quelques nuits blanches… et je ne fais pas encore que des sauts de joie.

Ce qui distingue la nouvelle Festhalle, c’est avant tout sa conception modulaire. Elle permet d’organiser des événements de toutes tailles. Qu’il s’agisse d’une grande exposition, d’un format « Confex » (conférence et exposition) ou d’une utilisation partielle dans le nouveau centre de congrès « Cube » – avec ses salles de réunion supplémentaires à l’étage supérieur – la Halle a été pensée pour s’adapter avec souplesse aux différents besoins, sans qu’il soit nécessaire de la transformer.

La technologie de pointe intégrée joue également un rôle clé. Et puis, il y a la durabilité, qui a été au cœur de la planification et de la réalisation. En somme, nous avons une solution pour presque tous les souhaits.

Le plus grand défi pour mon équipe, c’était sans doute la commercialisation. Nous avons commencé il y a déjà deux ans et demi – à un moment où il n’y avait encore rien de concret à montrer. Il a donc fallu créer une documentation détaillée et décrire chaque aspect de la Halle de manière aussi précise que possible… sans Halle.

Le plus compliqué, c’était de communiquer des faits tangibles alors qu’il n’existait encore aucune image, aucun espace terminé. Beaucoup de personnes intéressées nous demandaient : « À quoi cela va-t-il ressembler ? Comment sera la signalétique ? » – des questions tout à fait légitimes à un stade où nous n’avions que des plans.

Nous avons donc décidé de produire des visualisations intérieures. Ces représentations graphiques nous ont énormément aidés à rendre le projet concret et à donner vie à la Halle, bien avant son ouverture.

La nouvelle Festhalle séduit par une multitude de concepts et de mesures innovants en faveur du développement durable. L’un des éléments phares est la pompe à chaleur de dernière génération, qui permet un chauffage respectueux de l’environnement – sans recours aux énergies fossiles. Un signal fort en faveur d’une alimentation énergétique tournée vers l’avenir.

Sur le toit, une vaste installation photovoltaïque d’une puissance de pointe impressionnante de 300 kWp fournit une part importante de l’énergie consommée sur place. Le toit a aussi été entièrement végétalisé avec des plantes locales, et de nouveaux arbres ont été plantés pour embellir les abords de la Halle.

De nombreuses mesures passent d’ailleurs inaperçues à première vue : des concepts logistiques durables, la lutte active contre le gaspillage alimentaire ou encore la gestion intelligente des eaux de pluie selon le principe de la « ville éponge ».

Autre innovation : un tableau de bord intelligent qui permet de mesurer avec précision l’empreinte écologique de chaque événement.

Lorsqu’on pense à la Bernexpo, on avait jusqu’à présent souvent deux images en tête : soit une grande agitation, soit une sorte de no man’s land – avec peu de nuances entre les deux. Avec la nouvelle Festhalle, nous voulons précisément changer cela.

L’un des points forts est sans conteste la galerie couverte : longue de 500 mètres et large de 7 mètres, elle invite à la flânerie avec son jeu d’eau et son jardin arboré – une toute nouvelle qualité de séjour.

Ce lieu est pensé pour être agréable à fréquenter, même en dehors des manifestations. Le Café des Artistes, situé en plein cœur de la Halle, y contribue fortement. À l’extérieur, un container gastronomique éphémère est également prévu – il apportera une touche conviviale et animera la place.

Et puis il y a ce fameux effet « waouh » dans la Halle elle-même : le mur LED géant du « Cube ». Avec ses 150 mètres carrés, il s’agit du plus grand écran LED fixe installé dans un espace de congrès en Suisse.

Ce que l’on entend souvent, c’est que Berne est perçue comme le centre de la Suisse – même si ce n’est pas tout à fait vrai sur la carte. Ce qui nous distingue, c’est notre proximité avec le monde politique : en tant que ville fédérale, nous offrons un lien direct avec les institutions nationales.

Grâce à la collaboration étroite entre Bern Welcome, Bernexpo et le Kursaal Bern, réunis sous l’initiative commune « Congress Hub Bern », nous mutualisons nos forces et créons de nombreuses synergies.

Cela a un effet immense – c’est comme si notre offre s’agrandissait, et cela rend la destination d’autant plus attractive.

Avec le Congress Hub Bern, notre ville s’impose comme une destination de congrès leader en Suisse pour les manifestations nationales et les congrès internationaux de taille moyenne – en matière d’attractivité comme de qualité de service.

Nous considérons clairement la nouvelle Festhalle comme un précieux complément à l’offre existante. Elle ouvre de nouvelles possibilités – notamment en attirant aussi une clientèle internationale. Cela nous permet de gagner en visibilité, tout en amenant des invités à Berne qui y séjournent, y mangent et découvrent la ville.

L’impact économique est considérable : chaque franc de chiffre d’affaires direct génère plusieurs fois sa valeur en retombées indirectes – pour l’hôtellerie, la gastronomie, la Ville de Berne et les nombreuses entreprises locales impliquées.

C’est pourquoi nous sommes convaincus qu’en offrant plus, tout le monde en profite.

Dès le départ, nous avons mis un point d’honneur à développer cette nouvelle offre de manière ciblée et orientée vers le marché. Nous avons analysé en détail quelles tailles d’événements sont les plus demandées – en tenant compte aussi des lieux existants.

Notre objectif – et c’est aussi mon objectif personnel en matière de commercialisation – est que la nouvelle Festhalle devienne un lieu où l’on aime venir. Un endroit doté d’une vraie qualité de séjour, qui dépasse largement l’image classique d’une halle d’exposition.

L’Allmend est déjà un lieu magnifique, et nous nous voyons comme un point de transition et de connexion vivant. Peut-être viendra-t-on ici pour prendre un café tranquille, assister à un concert ensuite – puis faire encore un tour en luge sur l’Allmend.

Nous souhaitons créer un lieu de rencontre vibrant, qui rassemble les gens et les invite à s’attarder. Nous espérons que les visiteurs ne diront pas seulement : « Ah oui, c’est cette halle d’exposition », mais qu’ils ressentiront : « Ici, il y a quelque chose de plus. » Un lieu où l’on nourrit sa soif d’expériences – un lieu qui inspire, qui émeut et qui fait plaisir.

Je dois l’avouer, je suis un peu une femme de nostalgie – mon cœur bat clairement pour les Fantastischen Vier. Je les trouve géniaux, et je serais sans hésiter au premier rang ! Si vous posiez la question à mes filles, il n’y aurait qu’une seule réponse possible : Taylor Swift.

J’admets que les Fantastischen Vier ne sont peut-être plus une énorme surprise – ils ont déjà joué un peu partout. Et en tant que maman active, je n’ai souvent même pas le temps d’aller à un concert. Alors mon act de rêve, ce serait sans doute un spectacle où je peux emmener mes enfants et les « garder » en même temps – ce serait le combo parfait !

Ce qui s’harmonise particulièrement bien, c’est la galerie couverte – dans l’esprit des célèbres arcades bernoises. À Berne, on aime rester au sec, même sans parapluie.

Au premier regard, on pourrait penser que la façade dorée ne colle pas à l’image de Berne. Et pourtant, avec tous ses détails bien pensés et sa finesse discrète, elle convient parfaitement. Car Berne, c’est justement cette retenue élégante, cette sobriété réfléchie.

Moi, je trouve génial qu’elle soit dorée. Ce n’est pas du tout tape-à-l’œil. La façade change selon la lumière et révèle à chaque instant une nouvelle nuance. C’est au coucher du soleil que je la trouve la plus belle – elle scintille alors dans des tons dorés tout en douceur.